Quel patelin paumé ! Il rage le citadin qui se retrouve bloquer dans cette ville de bouseux. Oliver remonte le col de sa veste, alors que Shadow marche à côté de lui sans aucune entrave. Il remonte rapidement ce qui semble être la rue principale. Le centre-ville est vite englouti en quelques enjambées pour le Chicagoan. Il tourne en rond. Il connait le chemin pour voir sa voiture, il vient de le faire, pour finalement avoir un : « je suis désolée, je ne sais pas où elle en est sur votre voiture. ». Sans pour autant l’agacer, il a même eu ce rictus d’amusement accroché à son visage. Pourtant, ça ne l’emballe pas plus de rester dans ce trou perdu. Alors que Shadow le suit sagement, Oliver a une irrévocable envie d’un café. Il entre dans la première boutique susceptible de vendre ce qui se rapproche le plus d’un café. En entrant une voix interpelle son attention. Il se tourne et s’avance vers une tête blonde au téléphone. Une fois piqué devant la gamine insouciante il la regarde. – Je comprends maintenant pourquoi je ne suis pas près de partir de ce bled. Alors j’espère que le café est bon. Alors qu’il se penche vers la demoiselle avec ce sourire, une voix enrouée le hèle, mais il ne montre aucun intérêt envers elle. – Monsieur… Monsieur ! Les chiens sont interdits ! Toujours rien, mais son sourire, son sourire lui en dit long. Shadow aboie violement avant de lui tirer la manche. Oliver y prête attention et Shadow aboie en direction de la vieille femme qui a enfin son attention. – Les chiens sont interdis ! Il la regarde, et sourit, gêné avant de passer une main sur sa nuque. – Je suis désolée… Shadow est mon handi’chien… Je suis désolée, je suis quasiment sourd, et il m’aide dans les lieux publics. Encore un sourire gêné accompagné d’un petit rire. Son jeu est rôdé, trop machiavélisme pour qu’on se doute de quoi que se soit. La femme alors en colère s’adoucie et lui fait signe de s’asseoir avec un sourire tout gêné. Il prend alors place devant la blondie tout guilleret.