surnom(s) - Blue. ça coule de source, c'est une évidence, ça glisse sur la langue et raisonne comme une délivrance. signe astrologique - femme verseau avec tous les traits qui collent à ce signe, comme s'il avait scellé son tempérament et pour ainsi dire son destin. date & lieu de naissance - c'était le 24 janvier 1993 dans cette même ville qui ne l'a vue que peu souvent partir. origines & nationalité - elle est américaine mais le sang des irlandais coule également dans ses veines —ceci expliquerait peut-être son charme indéniable ! job - elle est en dernière année master d'économie foncière et immobilière. Il ne lui reste qu'un stage de six mois à réussir haut la main et le diplôme est à elle. Plus que quatre mois à tenir. statut civil - Bluebell est célibataire et c'est certainement mieux comme ça. Femme indépendante jusqu'au bout des ongles, elle n'a pas besoin d'un homme à ses côtés pour évoluer ou avancer, et elle a même tendance à croire qu'une relation la freinerait au lieu de la porter. Et puis elle a cette âme libre et vagabonde, cette peur d'être enchainée et d'être mise en cage. Alors les hommes, elle rit avec, elle joue avec, elle les charme, les taquine, les pique dans leur ego. Parce qu'elle s'en fiche. Parce qu'elle vaut mieux qu'eux, de toute façon. Ah, peut-être un peu trop féministe cette St James. caractéristiques physiques - un mètre soixante-huit lorsqu'elle n'est pas perchée sur ses escarpins, des yeux verts assez doux auxquels il ne faut pas se fier, des dents blanches parfaitement alignées, un visage rond aux allures d'enfant. Côté capillaire, elle est brune de nature mais a déjà été complètement blonde, coupe au carré malgré sa tignasse, tantôt longs, tantôt aux épaules, elle varie selon ses humeurs et les années. Sa peau quant à elle est aussi douce que crémeuse et n'est pas entachée d'encre. traits de caractère - indépendante + perfectionniste + compétitrice + cultivée + débrouillarde + peu démonstrative + réagit au quart de tour + inventive + se heurte souvent à l'autorité = libre + féministe + provocatrice dans les idées mais pas dans la manière d'être + constructive + n'exprime pas facilement ses sentiments. outfits favoris - un jean troué au niveau des genoux, un caraco et son inséparable veste en cuir noir, mais pour aller travailler c'est plutôt jupe crayon, top de couleur pour la petite touche et veste de aux manches retroussées, toujours. objet fétiche - son téléphone, ouais, elle est complètement accro la Blue ! péchés mignons - le chocolat noir pur, un délice. film/tv show préféré - la série friends, sans conteste. saison préférée - le printemps, les tenues légères qui ressortent peu à peu, les journées qui commencent à se rallonger et le soleil qui perce plus souvent. Rien de tel pour réchauffer les coeurs. à Stars Hollow depuis - écrire ici.
seasons may change, but some things never will.
[endroit favori] La maison où elle a passé son enfance. Ses parents l'ont revendue après le départ de leurs trois enfants, bien trop grande pour le couple. Blue se surprend souvent à rôder dans le quartier, à s'arrêter devant cette maison qui n'est plus la leur et à rêvasser à une époque qui lui semble à des années lumière parfois. [souhait pour le futur] régler ce foutu problème de mémoire et se souvenir des belles choses qui lui arrivent chaque jour, et puis des mauvaises aussi, parce que ce sont celles qui nous façonnent, qui font qu'on se dépasse à chaque fois. [qu'est ce qui vous retient à stars hollow] Stars Hollow c'est toute sa vie, son enfance, ses amis, ses souvenirs -bien ancrée eux, sa famille, et c'est aussi certainement ici que se dessinera son avenir. Elle l'aime cette petite ville, elle la rassure. [la personne la plus importante pour vous] Sans aucun doute ses frères qui ont toujours pris soin d'elle, qui ont veillé sur elle plus que de raison. Elle leur doit énormément, et ne sait d'ailleurs pas toujours comment le leur rendre.
and there was the sea between us again
Une musique légère me sort de ma rêverie. Je m'étire à mon aise dans mon lit, un sourire béat aux lèvres. Ce que j'ai bien dormi. “Nous sommes le jeudi 1er février, il est six heures.” Je me fige net, fixant mon radio réveil comme un inconnu surpris au réveil dans mon lit. C'est quoi ce bordel ? Il n'est pas à moi ce réveil ! Et puis on n'est pas jeudi, on est dimanche, et encore moins en février. Je me pince, persuadée de rêver encore. Je grimace. Non, je suis bien réveillée. Et je suis chez moi, dans mon lit qui plus est. Je vérifie l'heure et la date sur mon téléphone. La même que ce que le radioréveil vient d'annoncer. Quel est celui de la bande qui m'a encore fait une bonne blague en déraillant tous mes appareils ? Je décide finalement de me lever et d'aller dans la cuisine pour engloutir quelque chose car mon ventre gargouille déjà. Là, je trouve sur la table un dossier de ces dossiers chez les flics ou les médecins.
Lire ce dossier
Me dit le post-it qui y est accroché. Je ris, persuadée que la blague continue. Je m'installe et ouvre le dit dossier. J'y découvre une longue lettre écrite à la main. Ce qui m'intrigue le plus, c'est qu'il s'agit de mon écriture.
T'as la mémoire qui flanche, ma vieille.
Première ligne, encourageante -ou pas- mais véridique. C'est vrai, je ne me souviens déjà pas d'avoir rédigé ces mots. Je suis encore amusée, euphorique même à l'idée de découvrir la suite, alors je parcours le message d'une traite.
La dernière chose dont tu te souviens et qui est récent est cette soirée avec Chloé et Brooke au bear beer, n'est-ce pas ? Et bien sache que cette soirée remonte au samedi 20 janvier. Et nous sommes le…. Ton nouveau réveil a dû te le dire !
J'étais tellement saoule que j'ai essayé de me faire rire moi-même ou quoi ? C'est de plus en plus intriguant, bête et puéril à la fois. Je poursuis.
Comme tu es là, tu es persuadée qu'on te fait une blague, mais c'est très sérieux Bluebell ! Tu ne sais pas encore pourquoi mais le fait est que ta mémoire à court terme n'est plus ce qu'elle était. N'oublie d'ailleurs pas d'appeler le Docteur Page, neurologue de renom au Hartford Medical Center. On ne sait le joindre que pendant les heures de bureau, il est impératif que tu prennes cinq minutes pour ça aujourd'hui !
Mon sourire a disparu, mon front se plisse. Elle a vraiment l'air sérieuse cette histoire.
Réflexe numéro 1 : tout ce qu'on te dit, tu le notes. Réflexe numéro 2 : mettre un rappel dans ton téléphone pour toutes les choses importantes, surtout celles qui sont hyper importantes. Réflexe numéro 3 : Chaque soir, prends bien soin d'enregistrer dans un message vocal court et succinct ce qu'il s'est passé dans ta journée et ce qu'il est impératif de savoir le lendemain. Tu n'as pas encore trouvé de solution à long terme mais pour l'instant, cette méthode fonctionne, alors en attendant…
À savoir : tu te souviendras de tout ce qu'on te dira aujourd'hui, donc tu n'as rien à craindre durant ta journée, mais une fois que tu t'endors, tu ne te souviens plus de la veille ni des jours précédents au réveil.
N'essaye pas de rester éveillée plus de 48 heures, tu l'as déjà fait et tout ce que tu as récolté était une migraine atroce et des cernes à faire fuir même les plus moches.
Conseil : crois en toi comme tu l'as toujours fait. Tu y arriveras ! Tu es une lionne !
Ton ordinateur t'attend.
Ne prends pas peur, tout ira bien !! Et n'oublie pas : prendre rendez-vous avec le Docteur Page !!
PS : Tu n'en as encore parlé à personne. (à rayer illico si tu le dis à quelqu'un aujourd'hui, et noter qui, sinon tu ne t'en souviendras plus demain ;) )
Ma lecture est terminée et je prends un temps avant de reprendre mon souffle. J'ai l'impression de m'être retrouvée dans un roman à la Musso, une histoire sordide montée de toute pièce pour me faire croire une univers alternatif. J'allume la télévision pour en être sûre. À cette heure-ci, les chaines d'informations divulguent leurs premiers journaux. Et ben merde alors. Je reste bouche baie, m'étant laissé tomber sur la chaise de bureau dans le salon. Nous sommes bel et bien le 1er février, et si j'en crois le jour de la semaine, je dois aller travailler, croiser cet imbécile d'Adriano et persévérer dans notre lutte acharnée. Où en sommes-nous d'ailleurs dans cette lutte ? Fais chier ! Comment suis-je censée gagner alors qu'il a deux semaines d'avance sur moi ?! Je retrouve un peu de ma détermination et me tourne vers mon ordinateur. Je secoue la souris et découvre des tas de dossiers sur un bureau habituellement vide. Je trouve ça moche, ça gâche mon fond d'écran. Je les ouvre les uns après les autres, impressionnée par ma propre organisation. C'est vrai que je ne m'en sors pas si mal au final. Je comprends maintenant pourquoi mon réveil a sonné si tôt alors que je ne commence qu'à neuf heures à l'agence et que c'est à deux rues de chez moi. Il me semble avoir parcouru l'essentiel des informations contenues dans les fichiers, j'ai vérifié mes rendez-vous dans le calendrier et les rappels dans mon portable. Ces informations-là, je semble les retenir pour le moment. Bien. C'est parti. Je me redresse et me dirige vers la salle de bain pour prendre une bonne douche, me motiver encore plus et me persuader que je suis capable de berner n'importe qui aujourd'hui. Si certaines questions m'avaient traversé l'esprit comme : comment suis-je censée reconnaitre les nouveaux clients ? Les biens que je leur ai déjà fait visiter ? Les contrats que je négocie etc. Tout a été balayé suite à mon balayage rapide sur mon ordinateur. Tout a une place et tout est consigné. Je me demande quand-même le temps que àa me prend à chaque fin de journée de faire ça et ce qu'est devenue ma vie sociale à cause de cela. Est-ce que je rejoins encore à l'occasion mes amis pour aller boire un verre après le boulot ? Ou est-ce que je les évite comme la peste, de un pour ne pas qu'ils remarquent mes trous de mémoire et de deux pour profiter du temps qu'il me reste pour enregistrer toutes les informations pour le lendemain. Un fichier audio a d'ailleurs été enregistré la veille et m'attend sur mon téléphone. Je pousse sur le bouton lecture tout en me brossant les dents. J'y reprends d'important contrats de l'agence immobilière, les personnes que j'ai croisées ou qui m'ont appelées, les coups bas de l'autre stagiaire et comment je l'ai contré, et surtout, je rabâche sans cesse le sujet du Docteur Page sur le tapis. Oui, c'est bon, j'ai compris que je devais l'appeler ce foutu docteur ! Je ne vais pas rester dans cette situation pendant des mois non-plus ! Mais comme si la situation n'était pas assez alarmante, je ne prends pas en compte que mon autre moi, que JE n'ai pas pris le temps de le faire les autres jours.
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Dernière édition par Bluebell St James le Lun 5 Fév - 21:44, édité 9 fois
Joan Sindhea
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Sujet: Re: you are the reason (blue) Dim 4 Fév - 21:21
qu'elle est belle Hâte d'en lire plus Bienvenue parmi nous