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Laya Fairchild
Laya Fairchild
butterflies : 262
since here : 27/01/2018

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MessageSujet: -- got a touch like a thorn (patch)   -- got a touch like a thorn (patch) EmptyLun 29 Jan - 19:52


When he offers his lips, go for his throat.
Passion exaltée, qui fait naître autant d’incertitudes que mauvaises raisons quant à la poursuite de cette relation onirique. Après tout, elle est à l'image de l’enfant tempête. Aussi imprévisible que sinueuse, s’intronisant sans crier gare là où on ne l’attend guère. D’emblée et malheureusement, sans même que la poupée n’en ait vent, cette liaison était vouée à portée le sceau honni d’un échec cuisant. Ô, cette idylle avait été enivrante, déchirante, palpitante, et ce, dès ses débuts hésitants. Mais dès lors, les deux protagonistes s’étaient alors mutés en tragédiens portant sur leurs épaules un destin funeste. Une romance chimérique, vouée à l’échec. Sacrifiée par les deux adorateurs eux-mêmes, par les mensonges et les secrets nocifs. L’instigateur de cet amas de malchance avait sans trop savoir, poussé leur bonheur fragile dans le feu destructeur des facéties. Deux âmes perdues et bientôt fractionnées en autant de chagrins que d’amertume. Pourtant, à l'aube de ce cataclysme, leur relation est électrique. Les deux amants peuvent se montrer aussi bien passionnels que monter dans les décibels. C'est leur convoitise qui consume ces deux êtres. C'est cette frénésie folle qui leurre leur bon sens. Deux écorchés qui se complètent et ne peuvent se détacher de l'autre. Comme si leur propre vie dépend désormais de cet alter ego. Pour ceux qui prétendent ne pas savoir aimer correctement, leurs deux palpitants sont pourtant greffés pour n'en former plus qu'un. Patch et Laya, ou la douce descente aux enfers. Quelle ironie du sort. À croire qu'ils n'étaient doués uniquement qu’afin de faire sortir le sordide à travers leurs étreintes alanguies et leurs soupirs entremêlés.

Le myocarde s’emballe et se gonfle de plaisir à l’idée de retrouver son allié inopiné. Mais lorsque Laya entre dans l’agence, c’est nez à nez avec Cal qu’elle se retrouve. Aussitôt, les joues de la gosse se teintent d’une palette carminée, comme si la cuisante raison de sa venue venait à l’instant de s’inscrire sur son front. À l’idée que de simples petits mots incrustés dans sa peau laiteuse pouvaient annoncer l’étendue de sa relation avec l’ainée Johnson, elle panique. Que de sottises. Foutues pensées trop fertiles et paranoïaques. — Oh, monsieur Johnson... J’ai, oui... J’ai un rendez-vous avec votre associé. Puis-je ? Elle se frapperait de bafouiller de la sorte, malgré tout le brun hoche la tête à sa -presque fausse- requête. La brune ne s’étend nullement en formules de politesse. Car même lorsqu’elle s’éloigne à grandes enjambées du lieu du crime, cette sensation d’être scrutée à la loupe lui reste. Non sans souffler de soulagement, la Fairchild referme la porte du bureau derrière son corps tremblotant sous l’effet de l’adrénaline. Ou de sa stupidité maladive. Qu'elle calme la cadence effrénée de son fougueux, la voilà désormais dans son bureau. Comme par instinct, la gamine darde son regard sur la source même de tous ses péchés, l'amant terrible et maudit. Aussitôt, l’ambre se confronte à l’ardente brûlure des iris céruléens de l’adonis égaré et aujourd’hui retrouvé, l'instant d’une valse muette. Juste le temps de laisser planer un étrange entre-deux, qu'aucun d'eux n'osent briser. Du moins, jusqu'à ce que la voix trainante de la jeune femme brise ce silence presque éthéré. — Dis-moi, mon ange, c'est moi ou ton frère devient de plus en plus canon à mesure que le temps passe ? Elle siffle admirative, ou simplement provocatrice. Un sourire de façade plane aux coins de ses lèvres, alors qu'au fond, elle est juste tétanisée. Sûrement déjà trop engourdie, trop dépendante d'une tierce personne qui ne cesse de la cajoler dans un coin sombre. Là où l'éther règne en maître. Peut-être que ça lui convient au final, de se découvrir juste à deux. Dans leur bulle, épargnée. En somme, elle l'approche à la manière d'un félin rusé. D'une démarche lente et mesurée, le temps de laisser son regard se poser sur tout, sauf sur lui. Finalement, sa silhouette trouve machinalement son chemin face à Patch. Comme trop souvent à son goût. Et le revoilà ce silence lourd de sens, qui lui laisse une longueur d'avance pour dompter le turbulent. Elle glisse alors ses doigts le long de l'encolure de sa chemise, jusqu'aux extrémités, sans ne jamais lever le regard plus haut que son menton. Et soudainement, la poupée attire d'un geste autoritaire le visage du gamin, devenu requin des affaires, tout près du sien. — J'suis ici pour discuter business, qu'elle souffle. Très sérieusement et professionnellement. Le mirage s'éclate.
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Patch Johnson
Patch Johnson
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MessageSujet: Re: -- got a touch like a thorn (patch)   -- got a touch like a thorn (patch) EmptyLun 29 Jan - 23:46


So I will call upon Your name


Idée d’elle, idée folle, saugrenue, fugace, salvatrice. Idée envolée, oubliée, réparée. Il pense à Elle, Patch, même si c’est mal. Il pense à elle quand il est seul, quand ses songes l’emportent, il pense à elle quand le silence autour de lui le laisse respirer. Tout va trop vite. Il va s’écraser là, la gueule contre le bitume. Il le sait. Tant pis. Il peut pas quitter Bloom parce qu’une fois qu’elle rentre dans son orbite, elle le ramène à ses principes, parce qu’elle le ramène à une passion toute contrôlée, à un respect, certes bafoué, mais pourtant bien présent. Il se souvient de leurs nuits, l’odeur de sa peau, les promesses de ses mots. Oui, lorsqu’il n’y a qu’eux, Bloom est son évidence. Seulement dès qu’il met un pied dehors, c’est Laya qui s’incère, Laya qui l’anime. Elle aurait dû être passagère la brune, un coup dans le vent, une baise sans conséquences. Crue, dégueulasse, du genre à lui remettre les pendules à l’heure. Elle n’en est rien. Pourrait se jouer de lui si elle savait ; dès qu’elle le frôle ça fait boom boom un peu plus fort, Patch perd le nord. Il aime tout d’elle et c’est paradoxal ; elle n’a rien à voir avec la rousse. Il aime la douceur de ses traits, la sensualité de ses gestes, la quiétude de ses mots. Il aime qu’elle dégage quelque chose de totalement différent avec lui. Il aime le grain de sa peau, il aime le goût de ses lèvres, il aime la douceur de ses yeux, la naïveté de ses rires. Il aime sa fougue, ce volcan intérieur quand elle l’embrasse, les marques qu’elle laisse sur lui ; en lui. Ses feulements entrecoupés de rires, quand elle s’arrête de respirer pour mieux repartir. Il aime la sensation d’elle et lui, elle sur lui, lui en elle, elle en lui. Il aime même s’il lui a jamais dit, même s’il est pas sûr de lui dire un jour. Il pensait déjà pas en arriver là.

Laya, tu devais être qu’une passade mais tu pars pas.
Tu pars pas.


Il se focalise sur l’instant. Il a un objectif Patch, un gros contrat à signer. Il travaille la vielle Matherson au corps pour qu’elle lui cède les parcelles bienheureuses, mais l'octogénaire est tenace. L’homme aime ça. S’il réussi à signer cet acte de vente, ce sera banco pour lui. Pour Cal aussi, et ce petit bout de rêve qu’ils se sont offerts en arrivant ici. Alors il y travaille. Ça l’empêche de penser trop fort au seul choix qu’il est incapable de faire. Pourtant il le sait : un beau jour, ça va lui péter à la gueule. Pas ce soir. Ce soir, Bloom et sa mère sont parties à Hartford. Y a rien à craindre. Son cadet signe la fin de sa journée, le calme s’installe dans l’agence. C’est son parfum qui lui arrive en premier aux narines. Bordel. Son cœur loupe une marche. Il relève les yeux et elle est là, élancé de perfection, longiligne de tout ses vices. Il garde la bouche fermée mais sa mâchoire lui fait mal. Il meurt d’envie de lui dire d’avancer. S’y refuse. C’est pas l’moment. Pour l’instant, il faut la regarder. Elle est belle a en crever. Puis elle ouvre la bouche, il respire son air et ses paroles. Repose distraitement le regard sur les feuilles devant lui. Comme s’il en avait rien à foutre. C’est qu’à la regarder plus longtemps, il l’aurait étouffée de ses yeux. L’alternative d’un peu de détachement lui paraît plus seine. "C’est dans les gênes, on se bonifie avec le temps." bien sûr que ça le fait rager, l’idée qu’elle ait envie d’un autre. Et alors ? On n’a jamais dit qu’il était censé. Il laisse nonchalamment tomber son crayon sur le bois de la table, l’observe de nouveau. Elle aura beau chercher des bribes de lui dans ce bureau, elle n’en trouvera que peu. Une photo de famille seulement, posée sur son bureau, moyennement en évidence. Baratineur 101, faire croire qu’on a le sens de la famille. Il l’a. Juste… il l’utilise. Du reste, la déco reste lambda. Pas de fioritures. Elle s’approche. Il se lève. Il est à l’agonie, Patch, et c’est exactement dans ce genre de sentiment qu’il se complait. Il exulte, mesure, contrôle le moindre de ses gestes, le moindre de ses souffles. Laya le frôle de ses doigts, il reste de marbre. Enfin, il rentre dans la danse. C’est beau, comme tango. "Va falloir se montrer plus persuasive, ma jolie, si vous voulez que je vous octroie mon expertise." il s’accroche à ses hanches, rapproche son corps frêle du sien. C’est le seul contact qu’il s’autorise. Son souffle chaud s’abat sur la peau laiteuse de la brune. Cette proximité va le bouffer, il en est persuadé. Mais si elle lui échappe…

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Laya Fairchild
Laya Fairchild
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MessageSujet: Re: -- got a touch like a thorn (patch)   -- got a touch like a thorn (patch) EmptyMar 30 Jan - 23:37


When he offers his lips, go for his throat.
La boule au fond de son ventre ne cesse de croître, tout comme son palpitant ne se lasse guère de faiblir sous les assauts du damné. Pourtant, le faciès de la gamine reste prostré dans un masque glacé. Seul le souffle court qu’elle exulte péniblement semble la trahir. Si ce n’était que cela… Malheureusement, tout son corps est comme hypnotisé par l’aura magnétique de Patch. Le traître est divinement aimanté à cette masse virile qui l’emprisonne de manière possessive. Geôlier arpentant même ses rêves les plus caressants, enivrants. Elle aimerait se convaincre qu’il ne s’agit que de simples réactions aux pulsions qui l’habitent, mais pas que. Pas que, quel dommage, elle risquerait un jour de prendre peur une fois mise au pied du mur. Mais à l’heure actuelle, elle se contente simplement de balayer du plat de la main toutes ces pensées encombrantes. Du moins, la proximité du blond s’en charge à merveille. Elle frémit littéralement sous ses doigts. Alors que ces derniers voient l’accès à son épiderme refusé par le tissu de ses vêtements. Or, presque miraculeusement, le simple bruissement de l’étoffe suffit à aiguiser ses sens. Fabuleux non ? Le simple pouvoir d’un effleurement sur les terminaisons nerveuses de la môme. Quel fin prestidigitateur fait-il. — La science pourrait bien quémander un peu de votre temps un jour. Elle le taquine plus que de raison, parce qu'elle adore lutiner sa patience. Ou voir paraître un sourire sur ces lèvres, dont elle se souvient de manière limpide d’avoir brossé les contours avec assiduité. Quand Patch entre dans l'équation, Laya devient d'une rigueur presque affolante et affriolante. Elle s'apaiserait même un peu la poupée à son contact, du moins lors d’un court instant. Au début de leurs retrouvailles, le temps que leurs deux myocardes s’apprivoisent à nouveau. Se fondent l’un dans l’autre. Puis la fusion réalisée, le brasier reprendrait sa place à travers les veines de l’intrépide nymphette aux humeurs variables. Par ailleurs, la suite de mots qui tintent à ses oreilles provoquent un rictus dédaigneux sur les lippes charnues de la brune. — Faites attention monsieur Johnson, je pourrais très bien surfer sur la vague Weinstein.. Sous-entendus, toujours, restent suspendus entre ces deux entités passionnées. Elle en joue parfois un peu trop Laya. Quoiqu’elle adore jouer sur deux plans, le faire tourner en rond. Toujours cette même rengaine, susciter la folie chez l’autre. Comme si leurs étreintes ne suffisaient pas à les rendre pantelants. Qu’elle se méfie la délicieuse Fairchild, la roue pourrait très bien tourner. Et il ne lui restera plus que les yeux pour pleurer et ces maudits souvenirs entêtants… Patch elle l'a malheureusement incrusté dans la peau. Sans qu'elle le veuille vraiment, mais c'est irréfutable. Et quelque part, il y a une part d'elle-même qui ne le laisserait jamais s'éloigner trop longtemps. Par peur qu'il ne lui échappe, que la fumée remplace cette armature de chair et d'os ; réelle.

— Mais je suis sérieuse Patch, je viens vraiment pour le travail, qu'elle tente entre deux œillades déjà bien enfiévrées. Parce que, au fond, la perche qu'il lui a tendu l'attire plus que toute autre chose. Elle tente de se contenir toutefois. Mais peut-être pas suffisamment pour explorer ne serait-ce qu'un instant cette chair tentatrice qui appelle au péché. La brune, elle a ce besoin oppressant de sentir sa peau contre la sienne. Alors le col de sa chemise s'abaisse presque de lui-même, sous l'assaut boudeur de la princesse. De ses lèvres chastes, elle gomme la moindre imperfection. De sa langue plus taquine, elle s'approprie cet épiderme empoisonné. Au final, c'est ça le résumé de cette relation. Le foutu fruit défendu entre les mains de ceux qui sont le plus à même de lui succomber.

Puis tout aussi brutalement, comme électrocutée par la réalité, elle s'écarte de l'adonis. Et interpose un simple dossier entre son torse et sa poitrine, tous deux pris de soubresauts. Par ce geste, elle tente de canaliser ce trop-plein de virtuosité affective. Histoire qu'elle ne craque pas. Pas encore, encore un peu de patience. — J'ai des clients qui recherchent une maison pour se poser après leur union. Si ce n'est pas cheesy, elle ricane d'un rire sans joie, laissant transparaitre un instant sa vision en noir vis-à-vis de ce genre d'union. — Peu importe, ce n'est malheureusement plus de mon ressort. Je me charge donc de te mettre en relation avec eux. Femme d'affaires, sûrement pas aussi redoutable que le requin à ses côtés. Juste suffisamment pour leurrer ces jeunes gens, leur mettre sous le nez l'illusion parfaite qui saura les séduire. Et leur faire prononcer une bonne fois pour toutes, le petit mot composé de trois lettres. Après, elle y gagne également, et pas mal en plus de cela.
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Patch Johnson
Patch Johnson
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MessageSujet: Re: -- got a touch like a thorn (patch)   -- got a touch like a thorn (patch) EmptySam 3 Fév - 23:53


So I will call upon Your name


Laya joue. Elle aurait pu rentrer dans cette pièce, se faire connaître, venir simplement l’embrasser et commencer cette conversation comme si de rien n’était. Routine d’un couple qui n’aurait pas à rougir. Seulement la petite, c’est pas son truc. Leur, truc. En peu de temps il l’a compris, avec Laya, il risque pas de s’ennuyer. Déjà que la situation est compliquée, mais en plus il s’est trouvé une jeunette gratinée, juste comme il faut. Le grain de folie qui le désarçonne, le fait vibrer. Parce qu’il sait jamais sur quel pied danser Patch, pas avec elle. La brune pourrait s’inventer des vies à chaque retrouvailles que ça l’étonnerait même pas. La monotonie, elle semble pas connaître. Et lui, ça lui plait foutrement. "Pour connaître notre secret ? Jamais je parlerai tu m'entends ? Jamais !" y a pas de secret à vrai dire, juste des gênes pas franchement mauvais. Ce sont probablement ses yeux qui voient différemment. Pourquoi, ça il sait rien. Ce qu’il a fait pour qu’elle le regarde comme ça reste un mystère pour lui mais Patch refuse de poser la question. Le faire reviendrait à remettre en cause le fondement même de son attirance pour lui et il a bien trop peur qu’elle se rende compte de son erreur. Qu’elle voit droit en lui. Les fêlures, la crasse, la connerie de sa personne et de cette situation. Oui, quand Laya le regarde un peu trop fort, il a toujours peur qu’elle lise en lui et qu’elle se rende compte du vide. Celui qu’il a à l’intérieur, celui qu’elle laissera après son départ. Immense. Noir. Profond. Il sourit, l’homme, balaye les doutes d’un battement de cils. Elle est tout près, tout près, il a de quoi penser à autre chose. À ses lèvres qui bougent pour former des mots qu’il ne comprend qu’après avoir entendu l’écho de sa voix ; avant ça, il fixe. Il désire. Obnubilé. Ces morceaux de chair rosés, tintés d’un peu de maquillage peut-être, qui s’éloignent et se rapprochent, s’entrechoquent, se délient dans un ralentit qui l’envoute. Il rêve de retrouver leur texture. Se réveille. Elle joue toujours, Laya. Et lui s’y prête. "Pour ça il faudrait au moins que ces yeux me disent non…" qu’il lui murmure. Il ne l’a jamais forcée à rien. Il est pas comme ça Patch ; s’accrocher à quelqu’un qui ne veut pas de lui ne l’intéresse pas le moins du monde. Entre eux, ça a presque toujours été clair. Trop, même. Alors qu’elle ne lui fasse pas croire. "Mais puisque je risque ma réputation." narquois, il ôte ses mains de ses hanches pour les lever en guise d’innocence. Ça lui fait mal, chaque privation de contact. Mais la faire languir lui plait.

Pourtant, il ne s’éloigne pas. C’est pas dans ses cordes pour l’instant. Et quand ses lèvres s’accrochent à sa peau, c’est tout son système nerveux qui cri, supplie, pour qu’il s’abandonne. La chaleur humide de sa langue lui ferme les yeux et il est faible, bordel. Il est faible parce que s’il n’était pas dans son bureau, il aurait déjà commencé sa vengeance sur chaque parcelle de son corps frêle. Elle a ce côté dévastateur sur lui. Elle doit le sentir, ce sang qui palpite un peu plus vite côté carotide. Ce souffle, plus saccadé, à cause de ses faveurs. Rester debout. Ne pas tomber à ses pieds. Garder un semblant de contrôle. Et déjà, elle met une distance entre eux. Patch a du mal à reprendre ses esprits mais il l’écoute ; ça le fait penser à autre chose. Il déglutit, se passe une main leste dans les cheveux, réajuste le col de sa chemise. "Ils se marient, c’est pas logique selon toi qu’ils cherchent une maison ?!" elle trouve ça mièvre, il trouve ça pragmatique. Logique. Il pense à Bloom et lui, quand ils étaient en quête de leur maison, ici même à Stars Hollow. Ça le perturbe, ces deux vies qui s’entrecroisent. Il est plutôt doué pour compartimenter, d’habitude. "Je dois bien avoir ce qu'il leur faut." il se rassoit à son bureau, fouille dans son tiroir pour en sortir un dossier épais de descriptifs. Feuillette. Ne la regarde plus. "Et je peux savoir ce que tu y gagnes ? Après tout, on n’est pas la seule agence en ville." il a beau paraître détaché, sa réponse l’intéresse. Est-ce qu’elle fait ça pour lui, ou simplement parce qu’il est le seul agent qu’elle connaît ?... "Tu peux m’en dire plus sur eux ? Ils sont plutôt du genre pelouse nickel, jolie clôture blanche et labrador ou vieille bâtisse qui a de la gueule et du potentiel ?" fallait pas le lancer sur le sujet. Mine de rien, il est assez sérieux avec le boulot, l’agent. Et Laya lui donne un challenge, aussi mince soit-il. Il a envie de le remporter. Peut-être de l’impressionner aussi, un peu. Et puis, ça fait durer le plaisir. Parler d’autres gens. Voir les sous entendus qui se dégageront de ses mots.

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